Fin d’année
et résultat scolaire
Ne pas réduire l’enfant à ses résultats scolaires
Avec la fin d’année arrive le temps des bilans, des résultats, des pronostics. Sujet délicat que celui ci ! Dans la pensée de beaucoup de parents, l’éducation est chose aisée et facile si l’enfant est « scolaire ». C’est vrai en partie, mais en partie seulement car l’enfant ne peut être réduit à son bulletin scolaire. On le sait bien mais notre attitude et nos paroles sont, elles, reflet de cette certitude. Comment accompagner la scolarité en soutenant et en dirigeant avec souplesse et fermeté ? Dans notre société de performance qui tente de réduire l’être à ce qu’il a, gommant ainsi ce qu’il est, il faut être conscient que les notes sont de l’ordre de l’avoir et non pas de l’être.
Mais cherchons plutôt ses pépites.
Ayons à cœur de scruter notre jeune pour y découvrir les pépites qui se cachent à nos yeux. Tel défaut qui m’agace n’est-il pas le revers d’une qualité que je pourrais commencer par souligner ? Cela mettrait ainsi mon enfant en état d’entendre ce qu’il lui faut améliorer. Si tout est négatif, à l’image de ses résultats scolaires, le jeune se sent écrasé par le poids du mauvais et de l’insuffisant. Son attitude désinvolte et son air indifférent sont souvent les signes maladroits d’une incapacité à pouvoir agir, enfermé qu’il est dans les paroles négatives. Soulignons donc le plus petit des progrès, plus encore dans son attitude au travail même s’il n’a pas encore porté de fruit dans les résultats.
A travers des paroles vraies d’encouragement et d’espérance.
Tâchons aussi d’éviter le « mais » qui anéantit l’encouragement tout juste prononcé ! Une confiance inconditionnelle est l’unique voie pour espérer et faire espérer. Même un renvoi de l’école, qui (à raison) panique les parents et leur fait dire « que vais-je en faire ? », peut être un tremplin sur lequel l’enfant rebondira dans une structure plus adaptée, qui portera un regard neuf sur le jeune. Sachons après les remontrances nécessaires, avoir des paroles vraies d’encouragement et d’espérance. Et inversement, si le jeune n’est admiré que par et pour ses excellents résultats, il ne se sentira pas aimé pour ce qu’il est mais adulé pour l’image qu’il donne et permet aux parents de briller. Ne prenons pas l’habitude de situer un jeune par rapport à son diplôme au risque de ne l’admirer qu’à travers celui ci. Qu’il est libérateur de passer ses examens avec ce regard de bienveillance qui félicite d’avoir donné sa mesure et n’attend pas d’abord le résultat.
Prenons garde dans nos familles aux comparaisons, et apprenons à voir notre enfant comme une personne unique qui aura son propre chemin. La richesse des familles nombreuses se trouve dans l’entraide que nos enfants peuvent s’apporter – l’un étant meilleur en maths et l’autre doué pour l’écriture. Soyons ce chef d’orchestre qui permet à chacun des instruments de la famille, si varié en tonalités, de jouer ensemble cette symphonie de la vie.
Well’Com Parents
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